La première fois que nous avons vu le terme «Post Graffital», c’était sur ton site Web, qui décrit en grande partie ton travail et celui de nombreux autres artistes émergents dont l’œuvre est difficile à définir. Te souviens-tu d’avoir fait la transition de graffeur à post-graffeur ? Quel était ton but ? Quelles étaient tes influences ?
Je suis né à paris et j’ai fait mes études à Bordeaux! J’ai donc grandit avec le tag et les chromes parisiens ce qui m’a rendu fou !!
Les PCP, Lokiss, O’clock …
Puis j’ai connu la scène bordelaise débridée: les SDK et PME, Sobre, Foe, Pum, Honet qui ont marqués l’histoire de Bordeaux pour leurs lettrages ultra-modernes pour l’époque.
Bordeaux etait connue pour être décomplexée niveau styles.
Il y avait Xplicit graffix et Wordsign en magazines qui révolutionnait les codes et règles établies.
C’est dans lesdébuts des années 2000 je crois, que j’ai vu le terme «post graffiti» dans Worldsign en premier.
Je viens du TT crew que j’ai crée en 2000 avec Rekm, Polka, Scaner, bobax, Jackusine, Supakitch… C’était un groupe avec de tout: des taggers, des graffeurs, des affichistes sans distinction de style.
Le but des fresques avec des lettrages sans règles, avec du graffisme, de l’illustration mais surtout pas graffiti.
J’étais aussi dans mon autre groupe AQZ plus vandal avec TELE KOA ARGO… J’avais besoin de ma dose de chrome Classic et de flop.
Je suis aussi fan de peinture abstraite depuis ma jeunesse et de graphisme.
Mon groupe TT s’ouvrait à tout mediums possible pour l’injecter dans la peinture, c’etait du post-graffiti mais sans conscience encore, de la recherche et c’est peut-être cela le post graffiti :).